Un parcours d’art contemporain à découvrir en ville

A l’initiative de la Municipalité, la Ville de Châtel-Guyon accueille depuis 2013 des œuvres d’art monumental, afin de créer un parcours accessible à tous à suivre en plein air. Ce projet vise à sensibiliser les habitants à l’art contemporain, mais aussi à renforcer l’image de destination touristique et culturelle de la cité thermale.

« C’est au cœur de notre cité thermale et de son patrimoine architectural et naturel exceptionnel que nous bâtissons un parcours d’art monumental à ciel ouvert, en accueillant des œuvres d’artistes de renom comme Yves Guérin, Thierry Courtadon ou Sylvie Mangaud », souligne le Maire, Frédéric Bonnichon.

« Grand taureau » de Pierre Yermia – Parc thermal

« Grand taureau », œuvre monumentale de Pierre Yermia, en partenariat avec la fonderie Fusions de Charbonnières-les-Vieilles, est prêtée par l’artiste, elle sera visible jusqu’au mois d’août 2025.

Pierre Yermia est un sculpteur français qui vit et travaille à Charenton le Pont. Après être passé à l’école des Beaux-Arts de Paris et de Toulouse, il propose depuis 30 ans des productions uniques sur la scène de l’art contemporain, où l’on retrouve sculptures animalières et figures féminines élancées.

« Grand taureau », réalisé en bronze, invite à réfléchir sur la confrontation entre force et fragilité. Pour l’artiste, cette sculpture est un symbole de la force de la nature : « sa présence silencieuse et sereine s’impose par son torse massif, soutenu par de longues jambes qui soulignent la fragilité de son équilibre. Sa petite tête est couronnée de cornes qui n’évoquent ici ni la violence ni l’agressivité. Toute l’énergie de l’animal est contenue dans la tension des différents volumes », explique-t-il.

« Front contre front, ensemble » de Marie-Laure Viebel – Place Brosson

« Front contre front, ensemble », œuvre monumentale de Marie-Laure Viebel, invitant les spectateurs et les promeneurs à faire un vœu. Prêtée par l’artiste, elle sera visible jusqu’à la fin du mois de mars.

C’est dans le cadre des Jeux olympiques et paralympiques que l’œuvre « Front contre front, Ensemble » a été exposée au cœur de Paris, place Saint-Germain-des-Prés, du 4 juillet au 18 septembre 2024.

Ayant obtenu le label « Olympiade culturelle », cette sculpture en bronze réalisée dans les ateliers de « Art Fusions » de Charbonnières-les-Vieilles symbolise la rencontre, le moment suspendu de l’affrontement, moment où les combattants sont à égalité : il n’y a alors ni vainqueur, ni vaincu. Deux os de vœu se rencontrent et forment un arc d’Espérance. Les spectateurs de l’œuvre sont invités à faire un vœu en passant dessous.

L’artiste, Marie-Laure Viebel, a imaginé cette œuvre autour de plusieurs symboles.
Le furcula est un os en forme de Y qu’on trouve chez les oiseaux, et qui devient « os de vœu » ou « os porte-bonheur » autour de la carcasse du poulet dominical. La forme singulière de cet os, évoquant l’entrejambe féminin, est un symbole de vie et de fécondité.
La forme de l’arc, de l’arc-en-ciel considéré comme un pont entre deux mondes, à l’arc de triomphe contemporain, est devenu le symbole universel d’une porte magique. Enfin, le chiffre 2 est utilisé pour sa double symbolique : à la fois dualité et promesse de réconciliation.